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 Dépendance aux drogues Quelle prévention ?

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My Ahmed
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My Ahmed


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MessageSujet: Dépendance aux drogues Quelle prévention ?    Dépendance aux drogues  Quelle prévention ?	  EmptyLun 17 Nov 2014 - 21:53

Dépendance aux drogues Quelle prévention ?

Écrit par Ouardirhi Abdelaziz



La toxicomanie constitue le premier fléau dont souffre notre société. Elle est très présente au sein des différentes couches sociales, chez les riches comme chez les pauvres. Les hommes et les femmes et surtout les enfants sont les victimes de ce vice tentaculaire qui, malheureusement, peut détruire le corps et l’esprit, et hypothéquer l'avenir scolaire des enfants et l'équilibre de la famille.

Entre délinquance quasi quotidienne qui sévit dans nos quartiers, plus particulièrement les quartiers populaires ou ceux qui sont qualifiés à raison de «chauds», comme c’est le cas pour Hay Mohammadi, Hay Hassani, Derb Al Kabir, Tacharouk, Lahraouiyenne, Derb Soltan, Al Fida, Ben M’sik, Sidi Othman, Hay Moulay Rachid, Bab Marrakech, la Médina… Et tant d’autres lieux où le trafic, la vente et la consommation de la drogue sont des activités banales avec des conséquences parfois dramatiques.

La criminalité sous toutes ses formes règne en ces lieux où des énergumènes vivent en dehors de toutes les normes et lois qui existent au sein de notre société et que tout un chacun se doit de respecter. Mais quand la drogue fait son emprise sur un individu, il peut devenir très violent, avoir des réactions incontrôlables. C’est le cas de ceux qui se droguent avec des psychotropes. Il est aujourd’hui connu de tous que les d'agression à l’arme blanche qui sont perpétrées au niveau de toutes les villes, que les vols, les viols et les homicides ont pour cause l’usage de la drogue. Les citoyens sont exaspérés. C’est un ras-le-bol général qui est exprimé.

La consommation des différentes formes de drogues connait une explosion, les dealers se frottent les mains, le marché est bien fourni. Il y a de tout et chacun peut faire ses emplettes à tel point que parler aujourd’hui de drogue devient un terme restrictif, car il ne reflète pas la réalité. On devrait parler plutôt de drogues au pluriel. Il n’existe pas une drogue unique, mais des drogues multiples (cocaïne, cannabis, karkoubi, crack, héroïne, amphétamines et bien entendu le tabac et les alcools...). Mais la drogue la plus utilisée reste le cannabis.

Le fameux et légendaire joint ou pétard comme certains se plaisent a le désigner

La nicotine

La nicotine est la drogue stimulante légale la plus consommée et celle qui tue le plus de personnes dans le monde. Une personne meurt toutes les dix secondes à cause du tabac. Le Maroc est classé 5e marché du tabac: en Afrique.

Fumer permet de ressentir rapidement des effets stimulants et relaxants puiSqu’il ne faut que 7 secondes à la nicotine pour passer de la bouche au cerveau.

Effets recherchés

Sentiment de stimulation et d‘augmentation énergie.

Sensation d’apaisement à travers la réduction des sensations d’anxiété et de colère.

Acte d’intégration sociale.

Habitude de la manipulation de la cigarette.

Quand on est fatigué, la nicotine donne un coup de fouet et quand on est stresse, tendu et anxieux, elle calme et détend.

Dépendance

Fumer une cigarette de temps en temps peut rapidement devenir une habitude solidement ancrée. La cigarette stimulante du matin, relaxante de la pause, stimulante de |’après-repas et de l'après-midi ; sans oublier la composante anxiolytique de pour le timide ou l’anxieux. L’habitude peut vite se transformer en dépendance.

La nicotine crée rapidement une forte dépendance physique.

A chaque cigarette ce sont dix shoots de nicotine qui arrivent au cerveau et produisent leurs effets.

Fumer des cigarettes lights » avec moins de nicotine n’y change rien.

Le rythme et l’intensité des bouffées vont augmenter que le corps reçoive la quantité de nicotine réclame.

Risques et complications

Esthétiques : une haleine désagréable, une dentition jaunâtre voire grisâtre, un mauvais teint, des lèvres bleutées, une odeur qui colle...

Financières : fumer coûte Cher.

Physiques : diminution des performances physiques, une toux matinale, le court, impuissance sexuelle (80% des impuissants masculins sont des fumeurs).

Malformations fœtales graves pour tes femmes enceintes.

Concert du poumon, de la gorge, de la langue, de la vessie, du sein….

L’alcool

L’alcool est obtenu par fermentation de végétaux riches en sucre ou par distillation. Il entre dans la composition de boissons alcoolisées comme la bière, le vin, le whisky et la vodka.

Un verre d‘alcool standard contient 10g d'alcool pur quel que soit le produit alcoolisé.

On retrouve la même quantité d alcool dans un verre de bière que dans un verre de vin ou un verre de whisky.

Attention aux boissons contenant un mélange de soda et d’alcool ou avec arôme (type vodka citron) qui peuvent amener le consommateur à sous-estimer les effets de cette substance.

Conséquences

L‘abus de l’alcool implique une modification du psychisme et du comportement de l’individu.

Ces effets comportementaux touchent les différentes sphères environnementales de l’individu : familiale, personnelle, professionnelle et sociale. Cette consommation diminue la qualité de vie du dépendant et celle de ses proches.

En fonction de la quantité d’alcool consommé et la résistance de chacun, on peut ressentir à différents stades :

Une ivresse simple : Excitation, diminution de la vigilance (responsable d’accidents de la route), perte de contrôle de soi qui peut conduire à l’agressivité, aux agressions sexuelles, au suicide ou à un meurtre. La personne peut s‘exposer à des agressions en raison parfois d’une attitude provocatrice ou parce que sa capacité de se défendre s‘amoindrit.

Une ivresse pathologique avec hallucinations, délire et convulsions.

Un coma si le taux d'alcool dans le sang dépasse 3g/l.

Complications physiques liées à l’alcool

Complications neurologiques : troubles de la mémoire, tremblements...

Complications hépatiques et digestives : ulcères, cirrhose...

Complications irréversibles au niveau du cerveau en cas de consommation régulière.

Augmentation du risque de survenue de certains cancers.

Syndrome d‘alcoolisme fœtal pour les femmes qui boivent de l’alcool lors de la grossesse.

Alcool et maladies mentales

L’association est fréquente. Les personnes souffrant d'anxiété et de troubles dépressifs risquent de consommer de l’alcool pour combattre ces troubles psychiques, mais malheureusement, elles créent au fur et à mesure un autre problème au lieu de se faire prendre en charge par un Spécialiste [psychiatre ou psychologue.

Le cannabis

Le cannabis peut être ingéré sous forme de décoction ou mêlé à des gâteaux, c’est le fameux maajoune qui peut être responsable de maux pouvant aller d’un état d’euphorie, d’excitation à une situation d’anxiété, de repli sur soi et de déprime. Mais les jeunes préfèrent fumer le cannabis sous forme joint, il est mélangé à du tabac. Les fumeurs d’herbe recherche des sensations diverses, mais l’effet principal de cette drogue est de modifier |'humeur, les sensations et le comportement. La perception des couleurs et de la musique est souvent plus intense et se laisse aller dans une atmosphère enfumée ou souvent l’interdit n’existe pas.

Banalisation morbide

Les effets de la drogue ne dépendent pas que de la quantité de shit consommé. L'état d’esprit de la personne joue un rôle déterminant, car la drogue est un révélateur de l’humeur. Les personnes peuvent se sentir plus joyeuses, insouciantes mais l’euphorie peut facilement se transformer en anxiété et en dépression, voire d’autres difficultés psychiques

L‘effet immédiat d‘une consommation provoque une diminution de l'attention (conduite de véhicules, travail), des réflexes et cela, jusqu’à 24 heures après la consommation, c’est une des causes de certains accidents de la route que nous enregistrons quotidiennement.

Chez certains consommateurs de cannabis, des modifications du comportement peuvent apparaitre telles l’insomnie, l’humeur instable, les sautes d’humeur, et l’irritabilité qui sont en grande partie la cause de bagarres, de dispute, de coups et blessures, d’agressions à l’arme blanche comme ceux qui sont répertoriés quotidiennement par les services de police et dont les victimes se retrouvent au niveau des services d’urgence, souvent dans un état grave.

Fumer un joint est devenu quelque chose de banal. Tous les lieux y sont propices, le café du coin, le jardin d’à coté, le stade, l’école… Cette banalisation de son usage amène beaucoup d’adolescents à le considérer comme un bien de consommation au même titre que le tabac. C’est cet aspect qu’il convient de modifier dans l’esprit de nos jeunes.

Des conséquences dramatiques

Pour fuir la réalité souvent amère qu’impose la vie à de nombreux jeunes et moins jeunes, nombreux sont les individus qui s’adonnent à toutes les formes de drogues pour rechercher des sensations fortes, une certaine euphorie, de la détente, un rêve, et tout cela en s’adonnant à la consommation d’alcool, de cannabis et autres poisons tout aussi dévastateurs. Parmi ces poisons utilisés par certains pour se défoncer, il y a les psychotropes

Les psychotropes désignent des médicaments en vente en pharmacie pouvant être prescrits dans un but thérapeutique. Mais nous retrouvons ces produits en grande quantité chez certains dealers qui s’approvisionnent via les circuits en provenance de l’Algérie ou sont fabriqués ces poisons dans des laboratoires connus des autorités Algériennes qui ferment les yeux tout en sachant que c’est là un trafic dangereux , interdit par toutes les conventions internationales au même titre que la cocaïne ... Les psychotropes peuvent être consommés par voie orale mais aussi à travers d’autres voies qui peuvent entrainer un risque de transmission du virus du Sida et de |’hépatite B et C.

Les plus consommés sont «bola hamra» et le «karkoubi», Les amphétamines sont aussi consommés et très recherchés pour leur effet euphorisant et stimulant. Elles peuvent entrainer une agressivité chez le consommateur qui n’est plus maitre de ses actes d’où les agressions sauvages dont sont souvent victimes des citoyens sans défense.

Ce qui est très grave, c’est de constater que le commerce, la vente des différentes formes de drogues a pris une telle ampleur et surtout que cette vente est tellement banalisée que les dealers arrivent désormais à écouler leur maudite marchandise aux abords des écoles, des stades le jour des matchs de foot, des cafés, des boîtes de nuits, en pleine rue ….

Chicha : un phénomène qui prend de l’ampleur

Dans le domaine de la consommation des drogues, il y a le fameux narguilé, pipe à eau, plus connu sous le nom de chicha, qui est devenu aujourd’hui très prisé par une large frange de la population marocaine. Jeunes et moins jeunes s’adonnent tous les jours à cette pratique très nuisible. La consommation de ce tabac parfumé incite les jeunes des deux sexes à s’inviter généralement dans des cafés et salons de thé qui offrent aux clients cette mort lente.

Les cafés chicha sont particulièrement présents au niveau des grands boulevards et artères très fréquentés où les cafés de Chicha sont ouverts de 7 heures du soir jusqu’à 23 heures et au-delà, et tout cela au vu et su des autorités qui ferment les yeux. Allez savoir pourquoi ?

Clientélisme ou favoritisme ? Là n’est pas la question, mais il faut être crédible ou alors c’est chicha pour tout le monde et on n’en parle plus.

Toutes les études réalisées affirment et confirment qu’en moyenne 20 ou 30 bouffées de narguilé équivalent à la consommation de quarante cigarettes. Par ailleurs, il faut savoir que le taux élevé de monoxyde de carbone pour un consommateur de chicha est un problème sérieux, dangereux, néfaste et fait courir de réels risques de santé pour celui ou celle qui use quotidiennement de la chicha

De plus, le narguilé expose à un tabagisme passif intense, qui, selon les critères de l’Organisation mondiale de la Santé, «va à l’encontre de la volonté d’espaces sans fumée».

Il faut savoir que la fumée de chicha ne contient pas plus de substances toxiques que la fumée de tabac. Mais le volume de fumée est beaucoup plus important !

On observe chez les fumeurs de chicha des maladies similaires à celles causées par la cigarette, par exemple les maladies pulmonaires (toux persistante, bronchite, et certains cancers dont le cancer du poumon).

Les psychotropes

Les psychotropes désignent des médicaments en vente en pharmacie pouvant être prescrits dans un but thérapeutique. Ces comprimés sont parfois fabriqués dans des laboratoires clandestins et vendus dans le circuit informel.

Mode de consommation

Les psychotropes peuvent être consommés par voie orale mais aussi à travers d’autres voies qui peuvent entrainer un risque de transmission du virus du Sida et de l’hépatite B et C.

Différentes classes, divers effets, diverses conséquences.

Anxiolytiques : «roche», «deux points», «bola hamra», «karkoubi»... . Destinés à traiter quelques manifestations psychiques comme l’anxiété et les troubles de sommeil, ils sont disponibles en pharmacie sur ordonnance médicale.

Amphétamine : «speed», «ice» ou «crystal» possèdent des propriétés stimulantes et anorexigènes. Les amphétamines ont été initialement prescrites comme coupe-faim. Recherchés pour leur effet euphorisant et stimulant, elles peuvent entrainer une agressivité et épuiser rapidement l’organisme.

Ecstasy : C’est une amphétamine qui, prise à forte dose, entraine les mêmes effets. Prise à faible dose, ses effets psychiques la rapprochent des hallucinogènes.

Elle est consommée dans les soirées dans un but désinhibiteur et euphorisant, pour faciliter les contacts et la communication avec les autres.. Elie est vendue sous différentes formes et couleurs et peut entrainer une perte de contrôle pendant la prise : agression et viol.

Hallucinogènes : Ils perturbent le fonctionnement intellectuel et entraînent des hallucinations. On classe sous cette rubrique le LSD 25, la psilocybine et la mescaline. Le LSD 25 est le plus prisé. Sa particularité réside dans l’intensité de son action à closes doses très faibles.

L’héroïne

L’héroïne, synthétisée à la fin du XIXème siècle, est une substance dite calmante. C’est un opiacé (substance contenant de l’opium) puissant, qui est obtenu à partir de la morphine extraite du pavot.

Effets recherchés

L'héroïne injectée par voie intraveineuse déclenche, lors des premières utilisations, des nausées et des vomissements, accompagnés d’un état de bien-être euphorique, de caractère explosif. Ce phénomène, connu sous le nom de «flash» dure quelques dizaines de secondes puis se prolonge par une période plus longue au cours de laquelle le sujet est soustrait à toute émotion désagréable, baignant dans une insouciance généralisée. Son action pharmacologique est brutale et ses effets sont de courte durée (de 4 à 5 h par voie orale et intraveineuse), ce qui implique une fréquence élevée de consommation et une forte tolérance.

L’héroïne peut être inhalée, sniffée, fumée, mangé ou injectée.

Risques

L’héroïne peut rendre fortement dépendant physiquement et psychiquement. Elle mène rapidement à la parte de contrôle de la consommation.

L’héroïne entraîne des risques importants de marginalisation sociale car la vie quotidienne ne tourne qu'autour de la consommation du produit.

La surdose d’héroïne peut conduire à un arrêt respiratoire et à la mort.

Complications

Dépendance et complications infectieuses : infections bactériennes (abcès, endocardite), transmission des virus du Sida et de l’hépatite B et C.

Intoxication : complications dues à la qualité incertaine du produit qui peut être mélangé à des produits très toxiques.

Atteinte du système nerveux central : atrophie cérébrale, complications neuro-vasculaires

La cocaïne

La cocaïne est une substance dite psychostimulante qui se présente sous la forme d’une poudre blanche.

Effets recherchés

Las individus qui utilisent la cocaïne recherchent en général une réaction vive, énergisante, et une indifférence une résistance à la douleur et à la fatigue. La cocaïne engendre une forte excitation psychique et physique, qui peut durer 1 ou 2 heures, voire plus.

Ces effets laissent place par la suite à un sentiment d'angoisse et de déprime.

De la coca à la cocaïne...

Son extraction débute par la réduction des feuilles en pâte de la coca. Cette dernière est transformée en cocaïne base » ou base libre », qui est à son tour dissoute dans un solvant organique pour donner la poudre de chlorhydrate de cocaïne.

Pure à 92% au maximum à son départ, elle est coupée à plusieurs reprises pour augmenter son volume commercial.

Le crack est le résultat de la purification par cristallisation de la cocaïne. Cette transformation chimique qui rend la cocaïne fumable lui donne l’apparence d'un caillou blanc ou jaunâtre.

Mode de consommation : Chlorhydrate de cocaïne et crack

La cocaïne se consomme par voie nasale (sniff). Mais la poudre peut être dissoute dans un peu d'eau et administrée par voie intraveineuse.

Les effets du crack sont quasi instantanés et très puissants. De toutes les formes de cocaïne, le crack représente la plus risquée du fait de l’intensité et de la durée des symptômes. De plus, ce dernier est toujours mélangé à d‘autres stimulants. ce qui le rend encore plus dangereux.

Risques

La cocaïne est l’une des drogues les plus toxiques et celle qui provoque Ie plus de dépendance.

Les animaux de laboratoire ayant libre accès à la cocaïne en consomment jusqu’à en mourir. Contrairement aux autres drogues qui ne sont pas consommées en raison de l’instinct de survie.

Complications

Perforation de la cloison nasale.

Troubles psychique graves

Troubles du rythme cardiaque.

Intoxication ou coma.

Infection, abcès ainsi que la transmission du virus du Sida et de l’hépatite B et C (pour la forme injectable).

Complications neurologiques : augmentation du risque convulsif, accidents vasculaires cérébraux, diminution de la taille du cerveau, et la mort .

Affronter la réalité au lieu de la fuir

Prévenir ne peut pas se limiter à informer :

il s’agit surtout d’éduquer, et cela suppose un travail qui s’inscrit dans la durée, et en «multipartenariat».

Le tabou et le silence sur les drogues ne donneront pas moins envie aux jeunes d’en consommer.

Aborder cette question de manière posée, claire, comme d’autres sujets de la vie (l’amour, l’emploi, le transport, le logement, la mort, la sexualité, l’échec…) fait partie de l’apprentissage de la vie, nécessaire pour amener l’enfant a faire des choix responsables.

L’adolescence, période de recherche, d’expérimentation et de tensions, constitue une période critique et le dialogue a des vertus préventives.

En résumé, concernant les drogues, il est moins risqué d’en parler que d’en consommer. I l y a lieu de fournir aux jeunes les chances, les occasions, les atouts nécessaires pour être en mesure de faire face aux situations propices à la consommation, et pour cela il est Indispensable de se concentrer sur des actions de terrain pour une prévention pensée et idéale.

Mais quelle est-elle ? Brièvement, la prévention doit être menée par les acteurs les plus proches des jeunes (en multipartenariat avec des spécialistes, des associations). Ceux-ci sont en effet plus en mesure de comprendre l’adolescent dans sa relation a la drogue, et donc plus a même de développer des comportements appropries. En d’autres termes, la communication le dialogue et la prévention sont centrées sur la personnalité du jeune et organisées par des personnes qui sont le plus proche de lui et en collaboration directe avec des professionnels.

La prévention est dans notre pays la question à la fois la plus consensuelle et la plus difficile à traiter, dès lors qu’on est décidé à dépasser le stade des bonnes intentions.

Elle suppose en effet des références et des objectifs communs à tous les acteurs, le rôle des parents est déterminant dès le jeune âge. il est essentiel que les parents assument pleinement leurs responsabilités dans le cadre de la prévention de proximité et que cette prévention soit bien installée dans la durée.

L’usage des drogues et les addictions ne concernent pas uniquement les autres, chacun de nous peut un jour ou l’autre entre concerné ou confronté à des comportements d’addiction, notre mode de vie, nous y expose, tout comme les difficultés personnelles, professionnelles et sociales que nous traversons.

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Henri
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Henri


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MessageSujet: Re: Dépendance aux drogues Quelle prévention ?    Dépendance aux drogues  Quelle prévention ?	  EmptyLun 17 Nov 2014 - 23:23



Sujet hélas bien de notre époque.

Merci My Ahmed.
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