Burn out. Des conseils pour aider au diagnostic et au traitement
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Modifié le 22/05/2017 à 17:15
La Haute autorité de santé a publié ce lundi un document destiné à aider les médecins recevant des personnes victimes de burn-out. La Haute autorité de santé a publié ce lundi un document destiné à aider les médecins recevant des personnes victimes de burn-out. |
La Haute autorité de santé a publié ce lundi un document destiné à aider les médecins recevant des personnes victimes de burn-out. Repérage des symptômes, analyse de la situation professionnelle et personnelle du patient, traitement adapté, préparation au retour à la vie professionnelle et suivi sur le lieu de travail sont les quatre étapes détaillées par l’organisme.
Afin d’améliorer le diagnostic des cas de burn-out et la prise en charge par les professionnels de santé des patients qui en souffrent, la Haute Autorité de la santé (HAS) a publié ce lundi une série de recommandations destinées aux médecins.
Les conseils de l’organisme doivent notamment permettre de mieux reconnaître les symptômes causés par cet épuisement professionnel, de ne pas les confondre avec ceux d’autres pathologies et, à terme, de personnaliser la prise en charge médicale et favoriser le retour au travail du patient.
Un « syndrome complexe et aux manifestations diverses »
Dans un communiqué, la HAS estime que la nature du burn-out, un « syndrome complexe et aux manifestations diverses […] qui n’est pas une maladie en tant que telle » rend difficile son identification. Les médecins sont donc tout d’abord invités à « repérer les manifestations du burn-out », comme des troubles comportementaux, émotionnels ou encore physiques.
Vient ensuite la nécessité d’étudier l’environnement professionnel et le profil personnel du patient afin de s’assurer que les symptômes repérés, qui ne sont pas propres aux burn-out, sont bel et bien une manifestation de cet épuisement. Il s’agit aussi d’évaluer le risque suicidaire, parfois réel.
Adapter le traitement à chaque patient
Quant au traitement, ses modalités dépendent des spécificités du patient et de ses troubles, précise le document. Il ne doit pas systématiquement s’accompagner d’une prescription de médicaments, et notamment d’antidépresseurs. Les arrêts de travail et les éventuelles interventions de spécialistes de la psychiatrie, de la psychothérapie ou de la pratique psychocorporelle font partie de l’arsenal de moyens auxquels peuvent avoir recours les médecins.
Enfin, avant le retour au travail du patient, des actions de prévention sont conseillées par la HAS, qui évoque entre autres des visites de pré-reprise, l’analyse de l’environnement professionnel avec un médecin du travail et la mise en place d’éventuels ajustements, qui peuvent aller jusqu’au reclassement ou à la réorientation du salarié.
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