My Ahmed Médecin et Administrateur du Forum
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| Sujet: M. LYAKOUBI REPRÉSENTE L'AAMM A LA CONFERENCE DE L'AMMAIS AU CHU DE CASA Mer 26 Oct 2011 - 0:47 | |
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M. LYAKOUBI REPRÉSENTE L'AAMM A LA CONFERENCE DE L'AMMAIS AU CHU DE CASA
M. DRISS LYAKOUBI , JOURNALISTE DU MATIN ET MEMBRE DU LIONS CLUB ET DE L 'AAMM, ET MME HAYAT Z'HARI
NOUS REPRÉSENTENT A LA CONFERENCE DE L'AMMAIS QUI SE TIENT A LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE CASABLANCA CE 22 OCTOBRE 2011
LES PHOTOS DES LEUR RÉCEPTION
BRAVO AU DR MOUSSAYER KHADIJA INTERNISTE A CASA ET MEMBRE DE L'AAMM AU PR LOÎC GUILLEVIN DE L’HÔPITAL COCHIN AU DR MALIKA MOUSSAOUI A MME ANNE LELEU ET AUX PROFESSEURS INVITES VENUS DU MAROC ET DE FRANCE
La pénurie des médicaments menace les myasthéniques
Copie de l'article de l'AAMM que tient le professeur
ALERTE. Les ruptures de stocks des médicaments antimyasthéniques menacent la vie de centaines de personnes atteintes. L’Association des Amis des Myasthéniques tire la sonnette d’alarme. Les myasthéniques ont appelé à la constitution d’un stock de sécurité pour les mettre à l’abri d’une pénurie comme ce fut le cas en 2005 et 2010. L’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc (AAMM), dont le siège est à Kénitra, reçoit plusieurs lettres de malades de toutes les régions du Maroc, affolés par cette menace qui signifie pour eux la paralysie et la mort. «Nos adhérents en crise nous interpellent régulièrement. Nous essayons de répondre à leurs besoins en toute urgence. Mais, nous ne sommes qu’une ONG aux moyens limités. C’est pour cette raison que nous saisissons le ministère de la Santé de veiller à un approvisionnement continu en médicaments anticholinestérasiques, prescrits à vie aux myasthénique», a déclaré le Dr Idrissi Moulay Ahmed, président de l’AAMM. En cas de pénurie grave, l’association, créée en 2001, sollicite ses contacts extérieurs pour l’envoi de petits paquets de médicaments qu’elle distribue à ses adhérents. En 2005, la disparition brusque du médicament antimyasthénique “Mestinon” des pharmacies aurait été fatale à plusieurs malades sans le secours d’une association bénévole pakistanaise qui avait envoyé à l’AAMM un lot de médicaments “Amygra”, fabriqué au Pakistan. La myasthénie est une maladie rare, faisant partie des maladies dites orphelines et des pathologies auto-immunes neuromusculaires, entrainant une faiblesse musculaire fluctuante et une fatigabilité excessive. Actuellement, il n’existe aucun remède curatif. Un Centre de Référence Au Maroc, il n y a pas de chiffres exacts, faute de statistiques fiables, mais les estimations portent sur 3.000 malades atteints de myasthénie grave. La maladie est difficilement diagnosticable et l’erreur dans la prescription des médicaments peut s’avérer fatale pour le malade. Le service de neurologie de l’hôpital militaire Mohammed V a listé 102 médicaments contre-indiqués pour les myasthéniques. C’est pour sensibiliser et venir en aide aux personnes atteintes que l’AAMM est en train de monter un Centre de Référence des Maladies Neuromusculaires. L’association a, en effet, reçu un lot de matériels neurologiques très coûteux (échographe, électrocardiographe, électromyographe et électroencéphalographe), grâce à un partenariat avec l’Initiative nationale pour le Développement humain (INDH), mais ce matériel est actuellement inopérant faute d’un local. L’AAMM milite, en outre, pour une réforme des taxes indirectes sur les médicaments et les soins pour toutes les maladies neurologiques.
Dernière édition par My Ahmed le Sam 29 Oct 2011 - 11:44, édité 1 fois | |
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My Ahmed Médecin et Administrateur du Forum
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| Sujet: COMPTE-RENDU DE PRESSE , AMMAIS, DR KHADIJA MOUSSAYER Sam 29 Oct 2011 - 11:43 | |
| « La femme au cœur des maladies auto-immunes » : la nécessité d’une concertation médicale pluridisciplinaire pour une meilleure gestion des maladies auto-immunes, notamment au cours de la grossesse L’Association Marocaine des Maladies Auto-immunes et Systémiques (AMMAIS) a tenu sa journée scientifique le samedi 22 octobre à la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca. Rappelons que notre système immunitaire est un réseau de cellules qui s’organisent pour défendre notre corps contre des éléments extérieurs comme les microbes ou les virus. Dans les maladies auto-immunes, ce système se dérègle et s’attaque aux cellules et tissus de l’organisme comme s'ils étaient des substances étrangères ; en quelque sorte, l’organisme s’autodétruit. Ces maladies représentent plus d’une centaine de pathologies graves et chroniques : on peut citer la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, le diabète de type I, la sclérose en plaques, la myasthénie, le lupus, le psoriasis, des affections de la thyroïde, du système digestif, du foie, des muscles, du sang, des vaisseaux sanguins … De nombreuses autres – telles les maladies rares- peuvent également avoir une composante auto-immunitaire. C’est un mal essentiellement féminin : Plus du trois-quarts des personnes touchées sont en effet des femmes et, au Maroc, plus d’une femme sur dix a ou aura ce type d’affections. A l’occasion de cette manifestation, le Dr Khadija Moussayer, présidente de l’association, a tenu à rappeler le poids économique et humain de l’ensemble de ces pathologies : elles occupent en effet le deuxième ou troisième poste du budget de santé de la plupart des Etats ; les femmes qui en sont atteintes sont deux fois plus nombreuses que celles touchées par un cancer du sein et une fois et demi plus nombreuses que celles qui souffrent de troubles coronariens. Le Dr Moussayer a souligné également que trop de personnes encore au Maroc ignorent qu’elles en sont atteintes, surtout au début de ces maladies. Leurs diagnostics exacts sont en effet parfois longs et assez difficiles à établir : leurs évolutions alternent aussi poussées et rémissions, ce qui peut laisser penser à tort que l’on est guéri. Et pourtant, maintenant, elles peuvent être mieux maîtrisées, notamment par des traitements à base de corticoïdes, d’immunosuppresseurs et, depuis peu, de « biothérapies ». Deux thèmes ont été abordés lors de cette journée. Le premier était consacré à la gestion de la grossesse dans le cadre de ces pathologies avec de nombreuses interventions allant de leur immunologie à la description de leurs complications. Le Pr Loïc Guillevin, président d’honneur d’AMMAIS et président de la Société Française de Médecine Interne, a indiqué que « la grossesse au cours des maladies auto-immunes peut se dérouler normalement si elle est bien surveillée et si des mesures appropriées sont prises, et que celle-ci doit être programmée loin de la phase aiguë de la maladie et de la prise d’un traitement immunosuppresseur connu pour être responsable de malformations fœtales ». Le deuxième thème concernait les sécheresses cutanée, buccale ou ophtalmique (problème fréquent affectant au moins un quart des personnes de plus de 60 ans) qui accompagnent souvent aussi des maladies auto-immunes, le cas le plus emblématique étant la maladie de Gougerot–Sjögren . Même si la fréquence de cette dernière peut paraître relativement faible (0, 2 % de la population), ses complications et risques potentiels sont suffisamment graves pour justifier un effort de sensibilisation. Parmi les principales recommandations issues des débats, l’association a indiqué qu’elle allait militer pour : - une mise en œuvre plus large de consultations préconceptionnelles (avant la grossesse) multidisciplinaires, associant notamment gynécologues et spécialistes des maladies auto-immunes, cela afin de diminuer la mortalité et la morbidité dues aux risques de complication de certaines de ces maladies au cours de la grossesse. - un meilleur accès à certains médicaments non-disponibles actuellement au Maroc, comme le plaquénil ou certains médicaments de confort ou d’appoint utilisés dans les syndromes secs, tels les substituts ou les stimulants de la sécrétion salivaire ; - une meilleure prise en charge psychologique et informative des patients et de leurs familles, sachant que ces maladies, non curables pour le moment, nécessitent une prise en charge tout au long de la vie.
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