TÉMOIGNAGE D'UNE ÉTUDIANTE EN MÉDECINE FRAPPÉE PAR LA SEP
LA SEP VUE DE TRES PRES
LA SCLÉROSE EN PLAQUES COMME NOUS SEULS POUVONS LA VOIR
1- INTRODUCTION
Je suis une ancienne étudiante en médecine. Je suis atteinte de cette maladie neurologique : la sclérose en plaques (la SEP) depuis 1989.
Depuis 1992, à chaque consultation que j’avais en milieu hospitalier, je préparais par écrit au médecin traitant, un petit résumé sur les antécédents familiaux, l’histoire de la maladie puis le nouveau signe neurologique qui apparaissait à chaque poussée ; c’était pour faire gagner du temps au médecin traitant et j’en gardais un double.
En Juin 2001 j’ai rassemblé ces petits résumés pour en faire un témoignage.
J’ai révisé ce témoignage pour la dernière fois en Octobre 2007.
Ces 7derniéres années m’ont permise de rassembler plus d’informations sur ma maladie qui est passée par trois étapes : De la forme appelée en neurologie : forme rémittente dans laquelle j’apparaissais comme une personne non malade, qui a duré 9ans (de 1989 à 1998), à la forme remplie de séquelles et de paralysies partielles pas très apparentes appelée secondairement progressive, qui a duré 6 ans (de 1998 à 2004) pour passer à la forme actuelle, handicapante nécessitant la chaise roulante, appelée forme progressive (de 2004 à 2007).
Ce document parle de mes différentes poussées de la sclérose en plaques décrites en détails que j’ai faite durant 18ans avec une nouvelle information dont je suis persuadée et je n’en ai aucun doute dessus.
LE TRAVAIL ENFIN FINI
J’étais une étudiante munie d’un caractère travailleur et bûcheur nécessaires pour ce domaine qui est la médecine. Puis avec le temps, je forgeais mon esprit analytique et critique qui sont toujours nécessaires pour ce domaine.
J’ai été en quelque sorte, dans ma maladie, le médecin et le patient. Une SEP livrée à elle-même, vu le manque de conseil médical, de mouvements associatifs, de revues, ou de prospectus et surtout pas bien entouré (absence d’une aide).
Ce document contient des constatations de 18 ans de surveillance régulière et prolongée de la maladie. Je notais toutes les nouvelles informations avec beaucoup de détails; « ce sont les réactions de mes nerfs, de mes muscles et de mes transmissions nerveuses, il suffisait tout simplement de les traduire par écrit ».
« C’est une encyclopédie » ainsi l’a qualifié mon professeur en neurologie après avoir lu mon résumé en l’an 2000.
Il s’agit d’une incroyable et évidente vérité, ignorée et souvent contredite. Elle doit être prise en considération par toute personne qui aura l’occasion de lire ce témoignage et d’y penser longuement. Sachez que chaque mot, chaque phrase présents dans ce témoignage sont bien choisis et bien réfléchis parfois répétés vu la complication du sujet
Une fois que j’ai découvert le secret d’installation des poussées, j’ai réussit avec une forte volonté et prudence à lutter contre l'apparition d'un grand nombre de ces poussées ; diplopies, paralysies faciales, troubles de la sensibilité en tous les cas sur le plan clinique.
Je voudrais également éviter aux patient atteints de SEP ce que j’ai enduré durant ces 18 longues années d’évolution de la maladie ; soit, leurs éviter un maximum de chutes, de blessures, d’ecchymoses, de douleurs et de tachycardies qui peuvent accompagner ces chutes.
C’est un vrai soulagement, et c'est un nouveau souffle pour nous les patients afin de poursuivre notre lutte contre l'évolution de la maladie.
Mais il faut que le patient soit bien entouré ; une tierce personne est nécessaire pour une SEP, même si le patient apparaît en bonne forme ! L’absence de cette condition m’a coûté la perte de plus de 60% de cette précieuse autonomie.
J’espère que ce témoignage pourra aider les patients à surmonter cette épreuve qu'est la SEP ou tout du moins à vivre mieux avec, en attendant le remède.
HISTOIRE DE LA MALADIE :
VOIR LE LIEN :
http://www.fnamgpm.com/FORUM/Detail.asp?search=sep&Id=9792